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La psychanalyse

Le terme psychanalyse peut faire référence à une théorie de la personnalité et de la psychopathologie, mais aussi à une méthode pour investiguer l’esprit ou à un traitement psychothérapeutique. C’est ce dernier qui nous intéresse. Revenons d’abord sur l’histoire de la psychanalyse qui est tout à fait centrale, puisqu’elle se trouve être à l’origine de toutes les formes de psychothérapie que nous connaissons aujourd’hui.

Historique

Sigmund Freud est né en 1856, au milieu du XIXe siècle, et est décédé à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, en 1939. Il est le fondateur de la psychanalyse et le père de la psychothérapie moderne. Avant l’émergence de ses théories, les difficultés émotionnelles étaient associées à des esprits malins, des faiblesses de caractère, ou des causes physiques comme des lésions cérébrales. Les principales méthodes de traitement appliquées aux problèmes émotionnels et mentaux étaient le repos, les massages, l’hydrothérapie, les traitements par électrochocs, ou l’hypnose.

 

La plus grande contribution de Freud a donc été d’introduire le concept non-religieux et non-médical de psyché ou d’esprit, en tant qu’objet d’étude légitime et cible d’intervention. Ainsi sont nés les traitements psychologiques que nous connaissons sous le nom de psychothérapie.

 

Dans un premier temps, Freud entreprend des études de neurologie et s’installe comme médecin en 1886. Après un voyage à Paris, il découvre les techniques employées par Jean-Martin Charcot qui utilise l’hypnose pour traiter des symptômes physiques sans base physiologique apparente. De retour à Vienne, Freud fait usage de l’hypnose comme moyen thérapeutique, mais continue malgré tout à rechercher des moyens efficaces pour traiter, ce que nous appellerions aujourd’hui, les troubles psychologiques de ses patients.

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