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Thérapie familiale

L’idée que la famille constitue une dimension centrale pour le bien-être psychologique est assez ancienne. Le rôle des facteurs familiaux dans l’issue du traitement de psychothérapie a été d’ailleurs reconnu par Freud lui-même.

 

Les travailleurs sociaux considèrent également la famille comme unité de traitement primordiale, puisqu’au début du vingtième siècle déjà, ils prodiguaient une éducation à la vie familiale. Dans un premier temps, nous reviendrons sur l’histoire de cette forme particulière de thérapie, puis nous vous présenterons son mode de fonctionnement. 

Historique

Les racines des thérapies familiales remontent aux mouvements des travailleurs sociaux et des conseillers conjugaux du début du vingtième siècle. Leur rôle était de fournir une éducation à la vie familiale et au mariage. Les origines de la thérapie familiale sont aussi liées à la psychanalyse. Nombre de ses théoriciens ont en effet commencé par être thérapeutes d’obédience psychanalytique, avant d'inclure les membres d’une famille dans le cadre d’un traitement.

 

En réponse à leurs inquiétudes sur le maintien des symptômes de clients évoluant au sein de familles dysfonctionnelles, les praticiens se sont tournés vers des systèmes permettant d’améliorer leur compréhension des interactions humaines complexes. De nos jours, la plupart des modèles de thérapies familiales sont systémiques, car ils prennent en compte les influences et les liens entre l’individu, la famille et le système social au sens large. La première vague de recherches ayant influencé les thérapies familiales a été menée par Gregory Bateson (1904-1980) sur des adultes souffrant de schizophrénie et leurs familles. Ces recherches ont mis en lien les schémas de communication familiale avec une psychopathologie individuelle.

 

Selon les chercheurs, le développement, et surtout le maintien de la schizophrénie, sont liés à une communication parentale véhiculant des injonctions paradoxales. Ces dernières prennent place lorsque deux ou plusieurs messages contradictoires émis par la même personne cohabitent, entraînant obligatoirement une désapprobation. 

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